Optimisation des possibilités

Information d'avantage sur la paternité

La notion même de potentiel a de quoi soulever l’enthousiasme. Songez à la Ligue majeure de baseball par exemple, où les équipes offrent fréquemment aux nouveaux lanceurs prometteurs un cachet supérieur à celui des joueurs d’expérience avec un dossier impeccable. Il est tout naturel de croire aux possibilités, de rêver de grandes choses et d’avoir de l’espoir.

Bien sûr, le pragmatisme a sa place. Aucune équipe de baseball ne peut attribuer une réussite d’une saison victorieuse aux efforts d’un seul joueur. Mais d’un autre côté, une équipe qui ignore le potentiel inexploité (un lanceur inexpérimenté qui devient une étoile) a peu de chances d’atteindre les plus hauts sommets de la réussite (une victoire dans la Série mondiale).

Les prolifiques contributeurs du présent numéro explorent sous divers angles la notion du potentiel dans les domaines de l’éducation physique et de l’éducation à la santé au Canada.

Véritable pionnier de la profession, Jack MacKenzie a toujours vu les possibilités plutôt que les obstacles. Comme le précisent Bill Armstrong et Nick Forsberg, Jack a revendiqué en faveur de  programmes d’éducation physique dans les écoles, fondé le fonds en fiducie Random Acts of Kindness et cofondé Saskairie, un camp de plein air et de sensibilisation environnementale situé dans le sud de la Saskatchewan.

En tant que membres d’une équipe d’étudiants-maîtres travaillant à Belize, Kaelin Gillis et Ollie Jupp ont observé avec effroi les enfants locaux grimper au sommet des arbres, nager sans supervision et se balader à deux sur un vélo sans casque. En peu de temps toutefois, ils ont constaté les avantages de jeux à risque et ont commencé à se demander en quoi les enfants canadiens pourraient profiter d’un peu moins de prudence.

Dans Ma vie active, les lecteurs partagent des récits qui relatent en quoi ils ont tiré le meilleur profit possible de possibilités et de défis. Dix ans après  une arthroplastie totale du genou, un lecteur continue de faire beaucoup de randonnées et d’expéditions à pied. À l’âge de 60 ans, un autre lecteur et coureur de longue date décide d’intensifier ses efforts et de courir un demi-marathon, histoire de relever un défi personnel et de donner le bon exemple à ses élèves.

De plus, Shannon Kell et Nick Forsberg contribuent la seconde moitié de leur série en deux parties sur le mentorat, conscients des puissants effets que de tels conseils peuvent avoir sur le développement personnel et social des étudiants-maîtres.

Comme l’a dit Henry Ford : Il n’y a aucun homme qui ne soit capable de faire plus que ce qu’il pense pouvoir faire. » Ce numéro du Journal présente une sélection d’articles qui célèbrent le potentiel réalisé, qui mettent en lumière les occasions de changement et qui mettent en vedette des enseignantes et enseignants d’éducation physique canadiens à la fine pointe du progrès.

Nous espérons que ce numéro vous plaira!