Pleins feux sur un chef de file communautaire : Blue Jay Bridge
Blue Jay Bridge, un résident de Winnipeg, Manitoba, enseigne l’éducation physique depuis 19 ans. Il a enseigné l’éducation physique dans l’école intermédiaire Henry G Izatt (5ème – 9ème année) et présentement il enseigne dans l’école Beaumont (maternelle – 5ème année). Blue Jay a fait du bénévolat avec Repaires jeunesse de Winnipeg et avec l’Association grands frères, grandes sœurs; il a siégé au conseil d’administration de son centre communautaire local; et entre 2011 et 2018 il a présidé l’association sportive de 4ème - 6ème année de la Division scolaire Pembina Trails. Il est co-créateur du site web www.PhysEdSource.com et il a été délégué et conférencier à plusieurs congrès d’EPS Manitoba et d’EPS Canada.
1. De quoi êtes-vous le plus fier au niveau de votre cheminement professionnel jusqu’ici?
Cette année scolaire a été particulièrement difficile. J’ai dû prendre un congé médical pendant quelques mois à l’automne et au début de l’hiver pour prendre soin de moi-même. Bref, je m’étais surmené. Et j’ai eu le sentiment que j’avais fait défaut à mes élèves et à mes collègues. Mais j’ai obtenu les soins dont j’avais besoin, je me suis recueilli et je me suis ressourcé, et au bout de quelques mois je me suis remis au travail. C’était VRAIMENT difficile d’admettre à moi-même, à mon épouse, à mes enfants, à mon directeur d’école et à mon docteur que j’avais besoin d’aide. Mais tout mon entourage a été attentionné, et quand j’ai repris le travail j’avais une perspective beaucoup plus positive sur moi-même et sur mes capacités à titre d’éducateur.
Évidemment, c’était peu de temps après mon retour au travail que nous avons été rejetés dans ce monde d’éducation à distance à cause de la pandémie de Covid-19 (voici une autre courbe d’apprentissage) mais avec du recul, je dirais que je suis très fier de ma décision de demander l’aide lorsque j’en avais vraiment besoin.
2. Qu’est-ce que vous désirez accomplir maintenant?
Bon, c’est une existence assez bizarre que nous menons présentement avec cette histoire de la Covid-19 et l’apprentissage en ligne. J’espère pouvoir trouver des moyens innovateurs pour utiliser les plateformes d’apprentissage en ligne telles que SeeSaw, pour continuer à aider mes élèves à développer leurs habiletés et connaissances du mouvement, de la santé et du bien-être, en dépit de la distance physique qui nous sépare.
3. D’où vient votre amour de la santé et de la condition physique?
Je participais régulièrement aux sports tout au long de mon enfance. J’ai fait mon début à titre d’entraîneur lorsque j’avais 15 ans (j’étais co-entraîneur d’une équipe de baseball constituée d’enfants de 10 ans). En plus, j’ai travaillé dans un camp YM/YWCA pendant cinq étés, et cette expérience a débouché sur la prise en charge, avec un ami, d’un voyage de six semaines en canoë. Les sports, l’enseignement et l’entraînement, et la participation aux différentes équipes font partie intégrale de ma vie aussi loin que j’en souvienne.
4. Quels 3 mots vos collègues et amis utiliseraient-ils pour vous décrire?
Gentil, serviable et souriant.
5. Quel est le meilleur conseil qu’on vous a donné?
On ne peut pas laisser de traces lorsqu’on reste assis.
6. Quel métier exerceriez-vous si vous ne faisiez pas ce que vous faites maintenant?
J’ai de la chance. Je fais exactement le métier que j’étais destiné à faire. Je ne pourrais pas me voir dans une autre profession à part l’enseignement.
7. Que faites-vous pour prendre soin de votre propre santé et bien-être?
Je me plais à passer du temps en compagnie de mes proches, autant que possible. En cette période de distanciation sociale, notre famille s’est adonnée au yoga. Tous ensemble, en famille, nous faisons une demi-heure de yoga au quotidien. Plus tard dans la journée, nous sortons faire une promenade avec notre chien et, lorsqu’il fait un temps suffisamment doux – à Winnipeg au printemps ce n’est jamais garanti – nous faisons une sortie vélo en famille.
8. Quelle est la leçon la plus importante que vos élèves vous ont apprise?
Réessayer. Et ne pas avoir peur de modifier l’objectif.